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L’église paroissiale Saint-Médard

L’Eglise paroissiale de Cinq-Mars est un édifice des XI° et XII° siècles, dont la dédicace à Saint-Médard eut lieu en 1901. La nef est couverte d’une charpente plus récente aux extraits sculptés. Elle est éclairée de chaque côté par quatre petites fenêtres, en plein cintre. Le transept, dont la croisée supporte le clocher, et le chœur sont couverts de voûtes en berceau. L’abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four est ajourée par trois fenêtres en plein cintre. Sous chaque bras du transept s’ouvre une absidiole voûtée également en cul-de-four.

 

Le bras du Nord est agrandi à l’ouest par une petite chapelle. Le clocher carré, avec deux baies en plein cintre sur chaque face, est surmonté d’une flèche de pierre octogonale, élevée au XV°, accompagnée par quatre clochetons d’angle.

 

Le portail en plein cintre de la façade occidentale a été refait de nos jours.

Découvrez un reportage sur les cloches de l’église.

Réalisé en 2022 par “Le Sonneur des Carillons”

 

VOIR L’ARTICLE COMPLET

LA PILE

A un kilomètre en amont du bourg se dresse au pied du coteau le curieux monument appelé «La Pile» de Cinq-Mars. C’est une tour carrée, pleine, construite en briques avec remplissage intérieur en moellons et mortier. Elle a une hauteur de 30 mètres et une largeur de 5 mètres sur chaque face à sa base. Elle est surmontée de quatre piles d’angle, également carrées et de 3 mètres de hauteur. Une 5ème placée au sommet de la cape pyramidale qui couronne l’édifice a été renversée en 1751.

 

C’est un monument exceptionnel qui intrigue autant les visiteurs de passage que les historiens.

 

Cette énigme soulève plusieurs hypothèses : Entre le monument funéraire, la tour du guet ou le phare ligérien, les experts se perdent en conjoncture.

 

Le discours de l’archéologue Emmanuel Marot est clair et cartésien.

 

Autant d’éléments “exotiques” qui recoupent l’hypothèse de la présence d’un Notable Romain qui, après avoir parcouru l’Empire, se serait installé dans un vaste domaine sur le coteau (on trouve des vestiges de villas entre Tours et Saint-Patrice).

Il aurait construit un sanctuaire, La Pile, ayant pour fonction de marquer de manière très ostentatoire l’importance du personnage.

Retrouvez ci-dessous le reportage de TF1 consacré à la Pile de Cinq-Mars en 2009 ainsi que les travaux du Centre archéologique du centre de la France : Emmanuel Marot, « La pile gallo-romaine de Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire) : réexamen du dossier à la lumière des récentes découvertes », Revue archéologique du Centre de la France, Tome 47 | 2008, [En ligne], mis en ligne le 19 mai 2009.

WWW.JOURNALS.OPENEDITION.ORG/RACF/1174

Consulté le 23 mai 2010.

 

Témoignage d’un visiteur en août 2012 :

” Je souhaitais vous faire part du vif intérêt que mon épouse et moi avons porté à notre récente visite du site de La Pile. Nous avons il est vrai eu la chance d’être accueillis par Jacques RICHOMME dont l’enthousiasme, la disponibilité et les connaissances nous ont permis de mieux apprécier non seulement la richesse historique de ce site dans une région qui pourtant ne manque pas de lieux chargés d’histoire et de grande renommée mais aussi l’importance de l’engagement de votre Commune et des bénévoles de l’association. Nous espérons que vous pourrez continuer à soutenir cette action si importante pour la sauvegarde de notre patrimoine commun et nous ne manquerons pas à chaque occasion de faire connaître l’intérêt de consacrer une visite à La Pile […]”

La borne de la Terre sacrée 

La borne de la Terre sacrée est le nom donné à un ensemble de six bornes dédiées aux morts français et alliés de la Première Guerre mondiale. Elles sont dues à l’idée et au travail du sculpteur français Gaston Deblaize (? 1935), ancien poilu. Chacune de ces bornes renferme de la terre de douze champs de bataille différents de la guerre 14-18. Ces bornes se trouvent en France et aux États-Unis :

 

  • Chapelle du Simple soldat en l’église Saint-Louis des Invalides, à Paris, inaugurée en 1928,
  • Cimetière national d’Arlington, près de Washington. Offerte aux vétérans américains en mars 1929, elle contient de la terre des champs de bataille où a combattu le corps expéditionnaire américain
  • Récif de Guernic sur l’île de Théviec, au large de la presqu’île de Quiberon. Construite face à l’Amérique et dédiée aux troupes américaines, elle fut inaugurée en août 1931. Des mères de soldats américains tués sur le front vinrent s’y recueillir en 1934. Elle fut détruite par un tir allemand en 1942 et reconstruite en 1964.
  • Village de Cinq-Mars-la-Pile en Indre-et-Loire. En l’honneur du général américain Robert H. Dunlap qui combattit en Argonne et à Soissons. Il mourut en 1931 en tentant de sauver une femme prise dans un éboulement de terrain à Cinq-Mars-la-Pile.
  • Plage de la Terre sacrée, à Vignola, Ajaccio (Corse) dédiée aux 48 000 morts corses (tel qu’indiqué sur la borne) inaugurée en 1933. Un bas relief représente la mort du soldat Alexandre, tué le 8 octobre 1918.
  • Village de Meures en Haute-Marne (village où vivait Gaston Deblaize) inaugurée en 1933.

 

Renée Deblaize (? 1991), veuve de Gaston Deblaize, offrit à l’Amicale des anciens du 356è régiment d’infanterie dans lequel avait servi son mari une septième borne qui fut installée dans le bois le Prêtre en juillet 1935, quelques mois après la mort de Gaston Deblaize et où ce régiment avait passé deux années pendant la guerre. Elle fut vandalisée en 1974 et une nouvelle borne installée en 1976.

 

Une réplique de celle du récif de Guernic difficilement accessible, fut créée au Fozo sur la commune de Saint-Pierre-Quiberon en 1997.

 

Un petit carré devant la borne de Meures est planté de blé dont la tradition voulait qu’il soit moissonné le 1er dimanche de juillet de l’année suivante et que les gerbes recueillies soient déposées devant les cinq autres bornes de Terre Sacrée.

 

« Désormais, la tradition voudra que chaque année à la moisson, le bon blé murissant au chevet de la Borne de Meures soit réuni en gerbes d’or, pour être déposées pieusement devant les Bornes de Terre Sacrée d’Arlington, des Invalides, du Guernic, de Cinq-Mars, d’Ajaccio perpétuant ainsi par ce geste de Paix, la Grande et Belle Leçon des Morts »

LE CHÂTEAU MÉDIÉVAL

La forteresse féodale de Cinq-Mars domine sur le coteau nord de la Loire entre Tours et Langeais, élevée semble-t-il sur l’emplacement d’un castellum romain. Le plus ancien Seigneur connu, Hardouin dit le laïc, est mentionné en 970. Son fils Eude achète l’église et y institue deux chanoines. Sa femme devenue veuve fonde une chapelle dédiée à Ste Marie munie d’une pièce voûtée de pierre et fait don à l’église de trois arpents de vigne sur la colline au-dessus et trois arpents de terre à Chemilly. Son fils Geoffroy de Saint Médard (+1070) était vassal des Comtes de Blois et de Tours dans les luttes avec les Nerra. Il augmente le nombre des chanoines et remet cette collégiale à l’Abbaye Saint Julien de Tours.

 

Dans ces époques reculées il est probable que la forteresse, dite imprenable, joua son rôle dans les luttes entres les contes de Blois, de Tours et d’Anjou.

La famille de Saint Médard fit allégeance aux premiers d’abord puis aux seconds.

 

On ne sait pas avec certitude qui a reconstruit le château féodal, si ce n’est une citation dans un document sur la famille de Saint Médard qui pourrait laisser croire que cette première famille connue en est l’auteur ou peut-être l’initiateur. Le château comptait probablement 4 tours (une ayant disparue) dont on découvre aujourd’hui, suivant le chemin de la visite, d’abord la tour ES de moellon de silex qui comprend deux salles voûtées sur huit branches d’ogive, un escalier en colimaçon plus tardif permettant d’accéder à la terrasse. Ensuite la tour Sud-Est que certains spécialistes datent d’environ 1230. Elle commence en silex et se poursuit en pierre de tuffeau de section carrée puis rectangulaire dès que l’on a su tailler les pierres de cette dimension. Enfin, proche du pont, le donjon dont on aperçoit la base imposante en silex d’une section supérieure à celles des tours, date de la fin du XIIè ; il a été transformé en glacière au XVIIè.

La 4è tour n’a pas été repérée de nos jours et certains doutent qu’elle n’ait jamais existé malgré les plans cadastraux qui la mentionnent…

 

La plus ancienne représentation intitulée « château de St Mars » est une aquarelle de Gaignière datée de 1699, soit plus de 50 ans après la décapitation du Marquis de Cinq-Mars. On y reconnaît les deux tours principales dans toute leur majesté. Or il est fréquent de lire dans les documents touristiques notamment que le château à été rasé « à hauteur d’infamie », selon la méthode chère à Richelieu. Ce dessin est un démenti, confirmé par d’autres documents attestant l’existence des tours en 1737. Il s’agirait donc d’une légende entretenue au XIXè, dans cette période romantique qui a vu paraître en 1826 le livre Cinq-Mars d’Alfred de Vigne. Dans le même esprit Delacroix, qui connaissait Vigny fait un lavis du château de Cinq-Mars plein de nostalgie.

 

La famille Untersteller ont acquis ce bien depuis 1957 et sont actuellement propriétaire.

 

Chaque année, les habitants de Cinq-Mars bénéficient de la gratuité pour les Journées Européennes du Patrimoine et toute l’année d’un demi-tarif pour la visite du parc et du château. Le propriétaire vous accueille et vous renseigne. Document et plan en 8 langues

 

  • 02 47 96 40 49
  • Rue du Château, 37130 Cinq-Mars-la-Pile

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Le manoir de la Roche Musset

C’est au 30 Rue de La Roche, au milieu de beaux arbres séculaires, que se trouve l’élégant Manoir de la Roche Musset. Le hameau de la Roche, qui a gardé son charme rural et dont les maisons forment un ensemble pittoresque, se situe sur la commune de Cinq Mars la Pile, entre Langeais et Tours, en bord de Loire.

 

Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 18 mars 1947, il fût successivement Fief, Habitat troglodyte, Capitainerie, Seigneurie, Château ayant assuré la protection et favorisé de nombreuses activités : agriculture, viticulture, carrières… Il conserve toujours un air de grandeur que le temps n’a pu lui ôter. Il se nommera De « Rupes » en 1032, Fief Lanneur en 1384, puis La Roche Moreau en 1633. Le Château de la Roche gardera finalement le nom de Musset, ses propriétaires de 1535 à 1633.

 

Elégant par ses proportions et sa riche architecture, ses lucarnes Renaissance et ses tourelles en encorbellement avec meurtrières, le Manoir de la Roche Musset profite de sa position dominante à l’abri de la falaise de calcaire. Deux gracieuses tourelles quadrangulaires de même style que le château, ferment l’enceinte à l’est et à l’ouest de la propriété, entièrement clôturée par un mur en pierre. Les pittoresques dépendances et l’étonnant « Cabinet de curiosités » dans l’esprit Renaissance, méritent le détour.

 

Depuis 2019, le Manoir vous accueillent pour un séjour dans ses chambres d’hôtes.

 

Contact : 

Mr et Mme KALMS

  • 30 Rue de La Roche 37130 CINQ MARS LA PILE
  • 07 81 20 83 19

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ÉOLIENNES BOLLÉE

Avant l’utilisation de l’électricité pour pomper l’eau, les installations de pompage de l’eau étaient rares et d’une complexité qui en faisaient un luxe réservés à des privilégiés.

 

La force motrice pour actionner les pompes était parfois celle du vent et c’est ainsi que des éoliennes furent installées au 18ème siècle pour alimenter en eau des riches propriétés comme celle qui est devenu notre Mairie.

 

Notre « éolienne municipale » est installée sur le coteau au dessus de la mairie et pompe l’eau dans un puits situé au fond de la cave qui jouxte le parc de la mairie.

 

La commune de Cinq-Mars-la-Pile en compte deux sur son territoire, la seconde sur le site de Bois-le-Comte (site privé), ancien séminaire du 18e siècle. Celle-ci a été édifiée en
1898, comme la plupart des 65 autres visibles en Indre-et-Loire, sur une propriété privée pour alimenter en eau les habitations voisines.

Elle est actuellement décorative et présente un charme historique de l’art industriel du 19e siècle.
Une restauration a déjà été réalisée en 2004 (ferronnerie et peinture) et la grande hélice peut tourner sur elle-même. Une campagne de financement participatif a été lancé en 2021 par son propriétaire Philippe Nacfaire, pour la repeindre et la préserver de la rouille avec une peinture en harmonie avec le paysage et les maisons attenantes.

 

Les éoliennes BOLLÉE  brevetées en 1885 furent installées au début des années 1900 et ne furent délaissées qu’au milieu du 20ème siècle.

 

La construction est essentiellement réalisée à partir de pièces de fonderie de près de 3 m pour les tronçons formant le mât, et en pièces forgées. Les haubans qui la maintiennent sont de longues tiges d’acier forgées. Les pales et la roue d’un diamètre de plus de 2 m tournaient dès que le vent dépassait 20 km/h environ. Tout cela pour un débit de 3 m3/h soit approximativement celui d’un robinet de cuisine !

 

Après un demi siècle d’oubli, notre éolienne avait encore une belle allure et méritait d’être restaurée et d’appartenir au « petit patrimoine communal »

Les travaux de rénovation réalisés en 2008 d’un coût  total d’environ 26 000 €, ont été subventionnés :

  • par le Syndicat Mixte du Pays Loire Nature Touraine – Programme européen Leader + pour 10 000 €
  • par la Région Centre et la Fondation du Patrimoine dans le cadre du Fond Régional pour le Patrimoine Culturel de Proximité pour 4 800€ environ
  • par le Conseil Général d’Indre et Loire pour 2 400 € environ
  • par le Syndicat d’ initiative de Cinq Mars La Pile pour 1 200 €

Le solde de l’opération, soit 7 600 € a été financé par la Commune de Cinq-Mars-La-Pile

 

Visite libre.

NB : L’accès à l’escalier qui entoure le mât est strictement interdit.

LA JUIVERIE

Les murailles que l’on nomme “Juiverie” depuis fort longtemps gardent leur mystère. Il s’agit d’un grand trapèze formé de murs cantonnés régulièrement de contreforts en forme de triangle. Entre chaque contrefort, le mur est percé de trois fenêtres.

 

A l’origine, il n’y avait sans doute qu’un seul accès par le sud. Les murs ne sont pas très épais et la présence des fenêtres interdit d’y voir des remparts. La position de cet ensemble en contrebas des jardins du château vers l’ouest n’est sans doute pas anodine. On peut y voir une volonté de protection ou de contrôle seigneurial.

 

L’architecture de ces murs est la même que celle des douves et des murailles extérieures de la forteresses qui remontent au XVIè siècle.

A l’intérieur se distinguent des arrachements de voûtes qui indiquent qu’au moins deux grandes salles meublaient les lieux.

 

En revanche, en l’ absence de fouilles ou d’indications données par les archives, rien ne nous permet de dire à quand remonte l’occupation de cet espace, ni quelle en fut l’évolution ou son utilité.

 

Note sur la Juiverie :

Le nom de Juiverie ou Jeuvrerie se rencontre deux fois en Touraine, à Cinq-Mars-La-Pile et à Gizeux. Le quartier des juifs, le ghetto, que tout le monde au bourg de Cinq-Mars nomme ” la juiverie” est-il une fiction?

 

Le touriste qui se trouve en face de la porte d’entrée surmontée d’un large occulus n’admettra pas facilement que cette construction grandiose et d’une solidité à toute épreuve était destinée à abriter les juifs contre les vexations des chrétiens. Il aura raison en principe, mais s’il connaît brièvement l’histoire du pays, il conviendra que les juifs jouèrent un rôle des plus actifs dans la Région.

 

Ils furent attirés de bonne heure par les armées de César en lutte avec les Gaulois. La voie romaine allant vers Nantes passait par Roberge, à moins d’un kilomètre d’avena. Cette voie était tour à tour sillonnée par les troupes romaines et par les gaulois défenseurs de leurs foyers. Le fleuve Ligérien transportait les voyageurs, les denrées, les vêtements et, au besoin, des moyens de transport. Plus tard lorsque les pèlerins allant au tombeau de Saint-Martin passaient par Cinq-Mars, soit par terre, soit par eau, ils continuèrent leur négoce lucratif.

 

Sous la féodalité, les chevaliers André de SAINT-MARS et Hélie de GRILLEMONT se croisèrent pour visiter le tombeau du Sauveur. A leur retour, et à leur suite, des juifs venus d’Orient se fixèrent à Cinq-Mars-La-Pile et exploitèrent les habitants du bourg. L’histoire rappelle que plusieurs fois l’exaspération de ces derniers fut telle, qu’ils tuèrent plusieurs juifs.

Ancienne carte postale

 

Photo actuelle

La Véronique

Le domaine sur lequel se dresse le manoir est à l’origine une simple closerie acquise en 1776 par Jean-Paul Courier, bourgeois de Tours.

Il s’y installe deux ans plus tard avec son épouse et son fils Paul-Louis Courier.

Devenu adulte, ce dernier séjourne souvent au manoir, où il écrit quelques unes de ses pièces. Il vend la demeure en 1803.

 

Retrouvez l’histoire complète de ce lieu sur le site des amis de Paul-Louis Courier ▼

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A ce jour, La Véronique accueil des chambres d’hôtes ▼

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Le château de la Farinière

Le château de la Farinière a été construit au fil des siècles, pour atteindre la taille définitive en 1772 de 700 m2 habitables et 6.5 hectares de parc et bois.

 

La première pierre de la propriété fut posée avant 1600. Il semblerait que la seconde partie du corps de logis central fut édifiée après 1640, en raison « d’une charpente en chevron portant ferme et une maçonnerie postérieure à 1640, si l’on en juge par ses différentes épaisseurs »

 

Cette maison comprenait à l’origine une exploitation agricole et viticole ainsi qu’ une maison de maître, comme le laisse supposer sa situation entre la varenne et le coteau. La deuxième grande période d’agrandissement aura lieu entre 1641 et 1654 ; années durant lesquelles seront construits les pavillons Ouest et Est, ainsi que l’augmentation de la largeur des murs inférieurs à 60 cm.

 

En 1730, la charpente du corps de Logis central fut refaite sur ordre de Césard Tascherau de Pictières, maréchal des camps et armées de S.M, ancien inspecteur général d’artillerie, Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, propriétaire depuis 1722 de la Farinière.

Durant cette même année, divers travaux furent réalisés notamment la création d’ouvertures supplémentaires, ainsi que la création des 2 escaliers extérieurs en pierre de taille qui « permettent de passer de la terrasse à la cour d’honneur ».

La plupart des travaux furent réalisés au 20ème siècle pour s’achever en 1955, laissant ensuite place à un pillage des trumeaux et glaces qui ornaient chacune des 19 pièces du château.

 

C’était une petite seigneurie qui fut acquise au XVIIè par la famille Sain de Bois-le-Comte, puis par les Taschereau de Pictières, et enfin au XVIIIè siècle, par les Duveau.

Le manoir encore visible de nos jours fut sans doute bâti par Taschereau. C’est cette même famille qui favorisa la culture du mûrier blanc si nécessaire à l’élevage des vers à soie.

 

Sur le parking situé en avant du château, une stèle rappelle le souvenir du général américain R.H. Dunlap, vétéran du corps expéditionnaire venu en France à la fin de la première guerre mondiale, et décédé en 1931 sous l’éboulement du coteau en tentant de porter secours à un couple de fermiers, MM. Briant.

 

Source : Patrick BORDEAUX

 

Le château appartient à des propriétaires privés, il a été transformé il y a quelques années en plusieurs appartement de standing mis en location.

 

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